Ah, le contrôle des possibilités ! On dirait un truc sorti d'un film de science-fiction, non ? Et pourtant, on le pratique tous les jours. Mais... est-ce qu'on le pratique bien ? Et surtout, est-ce que ça coûte cher, à l'âme ?
Parlons argent, d'abord. Imaginez : vous avez le choix entre deux boulots. Un, c'est la routine, c'est sûr, c'est pépère. Le salaire est correct. L'autre ? C'est l'aventure ! Un salaire potentiellement plus élevé, mais... le risque de se planter est bien réel. Quel choix allez-vous faire ? Là, tout de suite, vous êtes en train de contrôler les possibilités. Votre portefeuille dicte-t-il votre âme ?
L'âme, cette coquine
Parce que, soyons honnêtes, l'âme... elle a des exigences, elle aussi ! Elle veut vibrer, elle veut se sentir vivante, elle veut expérimenter. Si on ne l'écoute pas, elle se vexe. Et une âme vexée, c'est une source infinie de petits tracas du quotidien. Mal de dos, procrastination, envie irrépressible de manger du chocolat à 3 heures du matin... Vous voyez le tableau.
Le problème, c'est que souvent, on confond "sécurité financière" avec "bonheur spirituel". On choisit le boulot pépère, on achète la maison avec le jardin (mais qu'on n'a jamais le temps d'entretenir), on collectionne les gadgets... Et puis, un jour, on se regarde dans le miroir et on se demande : "C'est ça, ma vie ?"
Le prix de la prudence
Je vais vous dire un truc. L'absence de risque, c'est aussi un risque. C'est le risque de passer à côté de quelque chose d'extraordinaire. C'est le risque de regretter, sur son lit de mort, de ne pas avoir osé. C'est un peu trash comme image, je sais. Mais ça a le mérite d'être clair.
Bien sûr, je ne dis pas qu'il faut claquer toutes ses économies au casino et démissionner du jour au lendemain pour devenir artiste de rue. Enfin, si ça vous tente, pourquoi pas ? Mais disons qu'il y a des alternatives plus... mesurées.
On peut commencer petit. Apprendre une nouvelle langue. S'inscrire à un cours de poterie. Oser dire "non" à un truc qu'on n'a pas envie de faire. Envoyer valser les conventions. Bref, se donner le droit d'explorer de nouvelles possibilités sans pour autant mettre le feu à son compte en banque.
Parce que, au fond, le contrôle des possibilités, ce n'est pas une question d'argent. C'est une question de courage. C'est le courage d'écouter sa petite voix intérieure, celle qui nous dit : "Vas-y, fonce ! Même si tu te plantes, au moins tu auras essayé."
Et vous savez quoi ? Parfois, se planter, c'est la meilleure façon de grandir. C'est l'occasion de se remettre en question, de rebondir, de découvrir des facettes de soi qu'on ne soupçonnait pas. Et ça, ça n'a pas de prix. Enfin, ça a un prix, mais c'est un investissement. Un investissement dans son bonheur.
Alors, prêts à prendre le contrôle... de votre âme ? N'oubliez pas, la possibilité d'une vie épanouie est à portée de main. Il suffit juste d'oser la saisir. Et de ne pas avoir peur de dépenser quelques euros (et un peu d'énergie) pour y arriver. Parce que, croyez-moi, ça vaut le coup.