Ah, Resident Evil: The Umbrella Chronicles sur Wii. On va pas se mentir, c'est un peu comme retomber sur une vieille photo de vous avec une coupe de cheveux improbable des années 2000. On sourit, un peu gêné, mais y'a un truc attachant.
Vous vous souvenez ? La Wii, cette petite console blanche qui ressemblait à une brique de lait futuriste ? Et la Wiimote, cette télécommande qu'on agitait comme si on se battait contre un essaim de moustiques particulièrement agressifs ? Ben, The Umbrella Chronicles, c'était ça, mais avec des zombies. Beaucoup de zombies.
Un Rail Shooter… Mais Pas Que !
Le principe est simple : vous êtes sur des rails, comme dans une attraction de fête foraine. Pas besoin de se prendre la tête avec la navigation, le jeu vous emmène. Votre seule mission : flinguer tout ce qui bouge. Et croyez-moi, y'a du boulot. C'est un peu comme essayer de cuisiner un repas de Noël avec un enfant qui a mangé trop de sucre. C'est chaotique, mais amusant.
On revisite les grands moments de la saga Resident Evil : Spencer Mansion du premier jeu, Raccoon City qui part en vrille, les événements chelous du Resident Evil 0. C'est un peu comme regarder un bêtisier de vos films d'horreur préférés. On connaît l'histoire, mais on est content de revoir les scènes cultes.
Et parlons des graphismes ! C'était pas la claque visuelle de l'année, soyons honnêtes. Disons que c'était… euh… *charmant*, avec un style "un peu carton-pâte". Mais ça faisait partie du délire ! Un peu comme manger des chips premier prix : c'est pas la meilleure qualité, mais quand on a faim, ça fait le taf.
La Wiimote, l’arme absolue (ou presque)
La Wiimote, avec le Nunchuk, c'était l'immersion garantie. Viser les têtes des zombies avec la Wiimote, c'était presque aussi satisfaisant que de percer la bulle d'un chewing-gum géant. Et les rechargements frénétiques, en secouant la Wiimote comme si votre vie en dépendait ? On a tous transpiré !
Bien sûr, y'avait des moments de frustration. Le jeu était parfois particulièrement généreux en munitions (ou pas), et les boss, parfois, étaient plus résistants qu'un chewing-gum collé sous une table. Mais bon, c'est ça aussi Resident Evil : une bonne dose de stress et de moments "WTF?".
Le mode coopération, parlons-en ! Jouer avec un ami, c'était comme se lancer dans une bataille de polochons avec des zombies. On criait, on rigolait, on se disputait les munitions… Bref, l'ambiance était au rendez-vous.
The Umbrella Chronicles, c'était pas le jeu le plus révolutionnaire du monde, mais c'était un excellent moyen de se défouler et de se replonger dans l'univers Resident Evil, avec une bonne dose de fun en prime. C'est un peu comme revoir un vieux pote qu'on n'a pas vu depuis des années : il a pris quelques rides, mais on est toujours content de passer du temps avec lui.
Alors, la prochaine fois que vous voyez votre Wii prendre la poussière, donnez-lui une chance. Remettez The Umbrella Chronicles, et replongez dans ce délire zombie-esque. Vous ne le regretterez peut-être pas... ou peut-être que si, mais au moins, vous aurez bien rigolé ! Et c'est ça le plus important, non ?