Alors, on parle de Thérèse Raquin, d'Émile Zola, le mec qui avait un faible pour les histoires bien glauques, hein ? Imaginez, on est assis à la terrasse d'un café, un petit café crème à la main, et je vous raconte ce chef-d'œuvre de misère et de crime. Accrochez-vous, ça secoue !
La question fatidique : combien de pages ? Eh bien, mes amis, la réponse varie. Un peu comme le nombre de fois où Tante Gertrude a raconté l'histoire de son chat, Mittens, qui a presque mis le feu à la maison. Ça dépend de l'édition ! Généralement, on tourne autour de 300 pages. Mais si vous tombez sur une édition avec une police microscopique et des marges dignes d'un désert, préparez-vous mentalement à une épreuve de patience.
Une brique littéraire ? Presque pas !
Ne vous laissez pas intimider par le pavé potentiel. Zola, même s'il aimait bien s'étendre sur les détails (genre, vraiment s'étendre), il sait comment tenir un lecteur en haleine. C'est un peu comme regarder un accident de voiture au ralenti : on sait que c'est horrible, mais on ne peut pas détourner le regard.
Le truc, c'est que Zola, c'est un peu le père du naturalisme. Ça veut dire qu'il aimait bien disséquer la nature humaine comme un scientifique fou. Et dans Thérèse Raquin, il s'en donne à cœur joie ! On a Thérèse, une femme enfermée dans un mariage morne avec son cousin maladif, Camille (le gars le plus ennuyeux de la littérature française, probablement). Et puis, paf ! Laurent, un ami d'enfance de Camille, débarque et tout part en vrille.
Le crime, le remords, et les névroses
Bon, spoiler alert (mais sérieusement, le livre a plus de 150 ans, vous avez eu le temps de le lire !): Thérèse et Laurent, ils craquent. Et ils décident que le meilleur moyen de se débarrasser de Camille, c'est... de le noyer pendant une promenade en barque. Romantique, non ? Sauf que, évidemment, le remords les ronge. Et c'est là que Zola excelle. Il nous montre comment le crime, au lieu de libérer Thérèse et Laurent, les enferme dans une cage de folie et de paranoïa.
Et parlons-en, de la mère de Camille! Ah, cette bonne dame... après une attaque, elle devient paralysée et muette, mais elle OBSERVE. Elle devient un témoin silencieux et terrifiant de la culpabilité de Thérèse et Laurent. C'est presque de l'horreur psychologique avant l'heure. Imaginez la scène à table, tous les trois, avec la vieille qui les fixe avec des yeux accusateurs... Ambiance !
Alors, oui, Thérèse Raquin, c'est pas vraiment un roman feel-good. C'est plutôt un roman feel-bad-but-you-can't-stop-reading. Mais c'est un classique, et il vaut vraiment le coup d'être lu. Juste, prévoyez peut-être une bonne dose de chocolat après, pour vous remonter le moral. Et surtout, ne vous promenez pas en barque avec des gens louches ! On ne sait jamais...
