The Man Who Saved Me From My Isekai Trip Scan

Ah, le scanner ! Cet engin magique, ou plutôt, cet appareil infernal qui vous promet une vision claire et nette de votre corps, de votre santé… Et qui, soyons honnêtes, a failli me propulser dans un autre monde. Oui, oui, vous avez bien lu : un isekai. Pas le genre à vous faire devenir un héros surpuissant, non, plutôt le genre à vous coller une vie de vendeur de radis mutants dans une dimension parallèle où le seul langage parlé est le gargouillis.
Tout a commencé, comme souvent, par une promesse de clarté. "Voyez tout ce qui se passe à l'intérieur !" qu'ils disaient. Facile à dire quand on est un médecin avec un diplôme et un café à portée de main. Moi, je voyais surtout une machine froide, bruyante, et l'angoisse monter comme une mayonnaise ratée.
J'étais allongé, immobile, sous les grondements menaçants de cette chose. Imaginez le bruit d'un aspirateur géant qui a avalé un piano désaccordé. À chaque 'bip', chaque 'vrrr', je sentais mon âme se détacher un peu plus de mon corps. J'avais l'impression d'être un jambon-beurre emballé sous vide et prêt à être expédié vers une destination inconnue.
Et puis… la révélation. Juste avant que le portail dimensionnel ne s'ouvre (enfin, c'est l'impression que j'avais), une voix. Douce, rassurante. La voix de mon sauveur. Il s'appelait, disons, *Jean-Claude*. Jean-Claude, l'homme qui, avec une phrase anodine, a réussi à me raccrocher à la réalité, à me sauver de la vie de vendeur de radis mutants.
Sa phrase ? Un simple : "Respirez, monsieur. Tout va bien."
Incroyable, non ? Pas de formule magique, pas de potion miraculeuse, juste… une respiration. Mais ce "respirez" était chargé d'une force incroyable. C'était un rappel que j'étais là, présent, humain. Que la machine ne pouvait pas me dévorer, que l'isekai attendrait.
"Respirez, monsieur. Tout va bien." Une phrase simple, mais d'une puissance inouïe.
Je me suis concentré sur ma respiration. Inspiration, expiration. Le bruit du scanner est devenu moins menaçant, presque… familier. Un peu comme le ronronnement d'un chat géant et légèrement détraqué. L'angoisse a commencé à se dissiper, remplacée par une vague de… gratitude. Gratitude envers Jean-Claude, bien sûr, mais aussi envers moi-même, pour avoir réussi à écouter sa voix salvatrice.
Depuis ce jour, Jean-Claude est mon héros. Peut-être qu'il ne le sait pas, peut-être qu'il a oublié cet épisode. Mais pour moi, il reste l'homme qui m'a arraché aux griffes de l'isekai. L'homme qui m'a rappelé le pouvoir d'une simple respiration.
La morale de l'histoire ? La prochaine fois que vous vous retrouvez face à une situation angoissante, que ce soit un scanner, un entretien d'embauche, ou une invasion de nains de jardin, n'oubliez pas : respirez. Et si un *Jean-Claude* passe par là, écoutez-le !
Hommage à Jean-Claude
Le Sauveur des Scanés
Et vous, avez-vous déjà vécu une expérience similaire ? N'hésitez pas à la partager ! Qui sait, peut-être que vous aussi, vous avez été sauvés par un Jean-Claude sans le savoir…









