Soyons honnêtes, qui n'a jamais scrollé rapidement devant une page d'histoire ? Je confesse. Coupable. Et j'assume.
L'histoire, un peu... barbante ?
Je sais, je sais. C'est mal. On nous dit que l'histoire est cruciale. Qu'elle nous enseigne des leçons. Qu'il ne faut pas oublier le passé. Mais avouons-le : parfois, ça coince.
Des dates, des noms imprononçables, des batailles dont le plan est incompréhensible. On dirait parfois une recette de cuisine ratée, avec des ingrédients obscurs et des instructions ambigües.
Charlemagne et son empire ?
Ok, c'était un grand monsieur. Un empereur. Barbue. Mais est-ce que je me souviens de ce qu'il a vraiment fait, à part créer des écoles ? Absolument pas. Est-ce que ça change ma vie au quotidien ? Probablement pas non plus.
La Révolution Française, un remake infini.
On en parle, on en reparle. On la revisite sous tous les angles. Louis XVI, Marie Antoinette, la guillotine… Ok, c’est spectaculaire, mais à force, on a l'impression de regarder la même série Netflix en boucle, avec des costumes d'époque.
Et ne parlons même pas des historiens ! Des experts qui dissèquent le moindre petit fait, qui débattent pendant des heures sur l'interprétation d'une virgule dans un manuscrit du XVe siècle. Respect, bien sûr. Mais... est-ce qu'on ne se prend pas un peu trop au sérieux ?
Vive les raccourcis !
Alors, quelle est la solution ? Faut-il brûler tous les manuels d'histoire ? Non, bien sûr. (Même si l'idée a un certain attrait rebelle...) L'histoire reste importante. Mais peut-être faut-il adopter une approche plus... pragmatique.
Admettons-le : on a tous besoin de connaître les grandes lignes. Les événements majeurs. Les personnages clés. Mais est-il vraiment nécessaire de savoir qui a gagné la bataille de Marignan et dans quelle contrée se trouve Marignan ? Pas forcément. (Bon, peut-être les Suisses tiennent à le savoir.)
Acceptons les raccourcis. Laissons tomber les détails inutiles. Concentrons-nous sur l'essentiel. Ce qui nous aide à comprendre le monde d'aujourd'hui. Ce qui nous inspire. Ce qui nous fait réfléchir. Et si, en chemin, on tombe sur une anecdote croustillante, tant mieux ! Mais ne nous laissons pas noyer sous un flot d'informations indigestes.
Après tout, l'histoire, c'est comme un bon roman. On a besoin d'une intrigue captivante. De personnages attachants (ou détestables). Et d'une morale, si possible. Mais personne n'a envie de lire un annuaire téléphonique en costume d'époque.
« L'histoire se répète toujours, la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » - Karl Marx. (Et encore, parfois, c'est juste ennuyeux.)
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à une page d'histoire, n'hésitez pas à zapper. À sauter les passages qui vous ennuient. À vous concentrer sur ce qui vous intéresse vraiment. Et surtout, n'ayez pas honte de l'admettre : l'histoire, c'est parfois un peu... comment dire... surestimée.