Ah, la page de garde physique! Ce n'est pas seulement une page, c'est un peu comme le videur de votre devoir. Il se tient là, stoïque, prêt à annoncer au monde (ou du moins, à votre correcteur) le chef-d'œuvre qui va suivre. Mais soyons honnêtes, on a tous déjà été là: à la dernière minute, pris de panique, essayant de créer une page de garde qui ne crie pas "j'ai fait ça 5 minutes avant la deadline".
Alors, parlons-en de cette fameuse page. En gros, c'est la carte de visite de votre travail. Elle doit être claire, nette et précise. Imaginez que c'est vous à un entretien d'embauche. Vous ne vous pointeriez pas en pyjama, n'est-ce pas? (Enfin, j'espère pas!). Eh bien, c'est pareil pour votre page de garde. Elle doit faire bonne impression.
Qu'est-ce qu'on met dessus, au juste?
Les informations cruciales, bien sûr! Votre nom (c'est important, à moins que vous ne vouliez rester anonyme, mais dans ce cas, pourquoi rendre un devoir?), votre numéro d'étudiant (le correcteur doit bien savoir à qui attribuer la note, hein?), le titre du cours (parce qu'on peut facilement oublier dans quelle matière on se trouve après des semaines de travail acharné... ou pas!), et le titre de votre devoir. C'est la base. On pourrait dire, la Sainte Trinité de la page de garde. Plus, bien entendu, la date. Parce que le temps passe vite, et qu'il est bon de se situer dans l'espace-temps.
Après, vous pouvez ajouter des éléments décoratifs. Mais attention, on ne transforme pas ça en sapin de Noël! Une petite image discrète, un logo de l'université, pourquoi pas? L'idée est de rester sobre et élégant. On veut impressionner par le contenu, pas par une explosion de couleurs et de polices douteuses.
Un conseil d'ami: évitez Comic Sans MS. Vraiment. Ayez pitié de votre correcteur. Il a déjà assez souffert comme ça.
La mise en page: l'art subtil de la présentation
Bon, maintenant qu'on sait quoi mettre, il faut que ça ait de la gueule. On ne balance pas les infos comme ça, à l'arrache! On réfléchit à une mise en page harmonieuse. On centre, on aligne, on utilise des polices lisibles (Times New Roman, Arial, Helvetica, c'est du sûr). Bref, on fait preuve de bon goût.
L'idée est de créer une page agréable à l'œil, qui donne envie de lire la suite. On peut jouer avec les marges, les interlignes, les espacements. Mais toujours avec modération. On ne veut pas noyer l'information dans un océan de blanc.
Et surtout, surtout, on vérifie l'orthographe! Une faute sur la page de garde, c'est un peu comme arriver à l'entretien d'embauche avec une tache de ketchup sur sa chemise. Ça fait mauvais genre.
Petit secret de pro: demandez à un ami de relire votre page de garde. Un regard extérieur est toujours utile pour repérer les erreurs qui nous échappent.
Le petit plus qui fait la différence
Si vous voulez vraiment impressionner, vous pouvez ajouter une petite citation en rapport avec votre sujet. Mais attention, on évite les banalités du genre "Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour". On cherche une citation originale, pertinente et qui montre que vous avez réfléchi à votre sujet.
Vous pouvez aussi ajouter une brève introduction pour planter le décor et donner envie au lecteur de plonger dans votre travail. Mais attention, on reste concis! On ne raconte pas sa vie sur la page de garde.
Important: Ne jamais, au grand jamais, utiliser une police manuscrite. Le correcteur, il faut le ménager!
Voilà, vous avez maintenant toutes les clés en main pour créer une page de garde physique digne de ce nom. Alors, à vos claviers, et que la force soit avec vous! Et n'oubliez pas: une belle page de garde, c'est déjà la moitié du travail... enfin, peut-être pas, mais ça aide psychologiquement! N’oubliez pas le plus important, il faut surtout que ce soit une page, pas un roman!
