Ah, la page de garde de SVT... (Sciences de la Vie et de la Terre). Qui s'en souvient ? C'est un peu comme la madeleine de Proust, non ? Un petit truc simple, mais qui évoque tout un pan de notre scolarité. On a tous gribouillé dessus, avouez !
C'était bien plus qu'une simple page. C'était la porte d'entrée d'un monde fascinant. Celui des cellules, des plantes, des animaux... Un monde à explorer avec nos crayons de couleur et nos stylos. Souvent, on y mettait notre nom, notre classe, et puis... la créativité prenait le dessus ! Est-ce qu'on s'en rendait compte à l'époque ? Probablement pas.
On décorait ces pages avec des dessins plus ou moins réussis. Des arbres, des montagnes, des bactéries (les pauvres !). Et parfois, soyons honnêtes, des petits personnages sortis tout droit de notre imagination. C'était notre façon de s'approprier la matière. On la rendait plus personnelle, plus engageante. On ne s'en souciait pas trop, mais cela aidait à stimuler notre esprit scientifique !
Et puis, il y avait l'angoisse de bien faire. Est-ce que mon dessin était assez scientifique ? Est-ce que le professeur allait apprécier ? C'était déjà un premier contact avec l'évaluation, mine de rien. On se mettait la pression pour une simple page! Quel âge avions-nous donc, à ce moment-là ?
Mais au-delà de l'évaluation, c'était surtout un moment de liberté créative. On pouvait laisser libre cours à notre imagination, tout en étant "dans le cadre" de la SVT. Une sorte de compromis parfait entre l'art et la science. Drôle de paradoxe, n'est-ce pas ?
Maintenant, quand j'y repense, ça me fait sourire. Ces pages de garde étaient un peu comme des mini-œuvres d'art éphémères. Elles ont disparu avec les cahiers, mais les souvenirs, eux, restent. Des souvenirs joyeux et un peu nostalgiques.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez un enfant en train de dessiner, rappelez-vous de votre propre page de garde de SVT. Et encouragez-le à laisser libre cours à son imagination. On ne sait jamais, peut-être que ça fera naître une future vocation ! Et ça, ce serait formidable.