Je me souviens encore du jour où j'ai découvert Les Chevaliers du Zodiaque. J'étais chez ma grand-mère, et dans son grenier poussiéreux, j'ai déniché une pile de vieux magazines. Parmi eux, des numéros de Télé Junior. Et là, révélation ! Des images de Seiya, Shiryu, Hyoga, Shun et Ikki, dans leurs armures étincelantes, combattant des dieux! C'était tellement... épique. Bon, d'accord, à l'époque, je ne comprenais pas grand-chose à l'histoire, mais les dessins étaient incroyables. C'était la porte d'entrée vers un univers qui allait me fasciner pendant des années.
Ce dont je ne me suis rendu compte que plus tard, c'est que ce que je regardais dans Télé Junior, ce n'était pas l'anime, mais bien une adaptation en bande dessinée du manga original de Masami Kurumada. Oui, oui, une BD! On a tendance à penser directement à la série animée quand on parle des Chevaliers du Zodiaque, mais il ne faut pas oublier qu'à la base, c'est un manga, et donc... une BD!
Et c'est là que ça devient intéressant. L'adaptation en BD, souvent méconnue, est une version condensée et parfois revisitée du manga. Pensez-y: comment retranscrire des combats dynamiques, des explosions de cosmos et des armures qui brillent de mille feux en quelques cases et bulles? Le défi est de taille!
Un format différent, une histoire similaire
L'histoire reste fondamentalement la même : Seiya et ses camarades Chevaliers de Bronze doivent protéger Athéna, réincarnation de la déesse de la justice, et combattre les forces du mal. Mais l'approche narrative est différente. Le rythme est souvent plus rapide, certains arcs sont abrégés, voire carrément supprimés. (Genre, vous vous souvenez de ces épisodes un peu... bizarres? Eh bien, dans la BD, ils n'existent peut-être même pas!)
Les dessins, bien sûr, sont statiques. Pas d'animation fluide ici. Cependant, le style de Kurumada, avec ses personnages aux visages expressifs et ses armures détaillées, est parfaitement reconnaissable. Et l'utilisation des onomatopées et des effets de vitesse, typiques du manga, permet de donner une certaine dynamique aux scènes d'action. L'idée, c'est de "mimer" le mouvement, vous voyez?
Personnellement, je trouve que la BD permet de mieux apprécier certains détails de l'histoire et des personnages. On a plus de temps pour examiner les expressions, les armures, les décors. On peut aussi prendre le temps de relire les dialogues et de comprendre les motivations des protagonistes. (Parce que, soyons honnêtes, parfois dans l'anime, ça allait un peu vite, non?).
Où trouver ces trésors?
La question qui se pose, évidemment, c'est : où peut-on lire cette adaptation en bande dessinée aujourd'hui? Elle n'est pas forcément facile à trouver, surtout si vous cherchez une édition papier. Les brocantes et les sites de vente en ligne d'occasion sont vos meilleurs alliés. Sinon, il existe des scans disponibles sur internet, mais attention aux sites peu fiables et au respect du droit d'auteur! (Je dis ça, je dis rien... 😉)
En conclusion, la BD Les Chevaliers du Zodiaque est une version alternative de l'histoire que l'on connaît tous. Elle mérite d'être découverte, ne serait-ce que par curiosité. C'est une autre façon d'apprécier l'univers de Saint Seiya, et ça peut être une belle redécouverte pour les fans de la première heure, comme moi.