Alors, on se penche sur un titre à rallonge aujourd'hui, hein ? "Imaizumin-chi Wa Douyara Gal No Tamariba." Accrochez-vous, ça veut dire, si mon japonais rouillé ne me trahit pas, quelque chose comme "La Maison d'Imaizumi est Apparemment un Repaire de Gal." Déjà, rien que le titre, c'est tout un programme. Un repaire de Gal. On imagine tout de suite des paillettes, des ongles XXL et des conversations sur le dernier parfum à la mode.
Mais qu'est-ce que c'est, au juste, ce "Tamariba de Gal"? Eh bien, c'est un manga (et anime) qui raconte l'histoire d'un pauvre bougre, Imaizumi, qui se retrouve malgré lui... comment dire... *envahi* par des "Gal". Des Gal, pour ceux qui ne sont pas familiers avec la culture japonaise, ce sont des jeunes femmes souvent très maquillées, bronzées (artificiellement, bien sûr), et qui suivent les dernières tendances de la mode. Disons, une version *ultra-vitaminée* des influenceuses.
L'histoire, en gros, c'est Imaizumi, un mec tout ce qu'il y a de plus normal, qui se retrouve à cohabiter avec plusieurs Gal. Et pas n'importe quelles Gal, attention ! Des Gal avec des personnalités... disons, *marquées*. Il y a la leader, la timide, celle qui mange tout le temps, bref, le casting idéal pour une comédie haute en couleurs.
Le pitch est simple, mais redoutablement efficace. On a droit à des situations cocasses, des quiproquos à la pelle et des dialogues... *explosifs*. Imaginez le pauvre Imaizumi, coincé entre des séances de manucure improvisées, des batailles de coussins endiablées et des conseils de mode... *plus que douteux*. C'est un peu comme si on avait enfermé un moine bouddhiste dans une salle de bain rose bonbon avec une troupe de cheerleaders sous caféine.
Bien sûr, sous les paillettes et le vernis à ongles, il y a aussi une histoire d'amitié et de tolérance. On découvre que ces Gal, derrière leur apparence parfois extravagante, sont avant tout des jeunes femmes avec leurs propres rêves, leurs propres peurs et leurs propres... *caprices*. Et Imaizumi, peu à peu, apprend à les connaître et à les apprécier, malgré... ou peut-être grâce à... leur exubérance.
L'humour est omniprésent. On rit des situations absurdes, des réactions exagérées des personnages, des dialogues percutants. C'est un humour léger, sans prétention, qui se déguste comme une bonne glace un jour d'été. Attention toutefois, certaines situations peuvent être un peu... *osées*. Mais bon, après tout, c'est ça aussi, l'humour !
Ce qui est amusant, c'est de voir comment Imaizumi évolue au contact de ces Gal. Au début, il est complètement dépassé, perdu, terrifié. Puis, petit à petit, il s'habitue, il s'adapte, il finit même par... *apprécier* (enfin, presque) cette vie trépidante. C'est une leçon de tolérance déguisée en comédie loufoque. Un peu comme si on vous apprenait à jongler avec des tronçonneuses en vous faisant croire que c'est une activité relaxante.
En conclusion, "Imaizumin-chi Wa Douyara Gal No Tamariba" c'est un peu comme un bonbon acidulé : ça pique un peu au début, mais on finit par en redemander. C'est léger, amusant, et ça ne prend pas la tête. Bref, parfait pour se détendre après une longue journée... à condition de ne pas avoir peur des paillettes. Et si vous n'aimez pas les Gal, dites-vous que, au moins, vous aurez appris une nouvelle expression japonaise à caser lors de votre prochain dîner mondain. Effet garanti (ou remboursé, mais on ne rembourse rien, hein, faut pas rêver!).
