Happy Happy Birthday Happy Happy Birthday

Alors, on se penche, on tend l'oreille... Qu'est-ce que j'entends au loin? Non, ce n'est pas le chant des sirènes (heureusement, j'ai bouché mes oreilles avec de la cire, hommage à Ulysse, vous voyez le genre). C'est autre chose. Un air familier, répétitif, un peu... collant? Oui! C'est bien ça! Happy Happy Birthday! (Bis repetita placent, apparemment).

Je sais, je sais, vous êtes probablement en train de vous demander: "Mais qu'est-ce qu'il nous raconte, lui?" Et c'est une question légitime. Mais restez avec moi. On va décortiquer ensemble ce phénomène mondial, cet hymne à la joie (ou à la migraine, selon les interprétations) qu'est le Happy Happy Birthday. En français, ça donne un "Joyeux Joyeux Anniversaire". Oui, c'est aussi redondant en français.

L'Origine (Plus ou Moins) Mystérieuse

Remontons aux sources. Enfin, essayons. L'origine de cette chanson est un peu floue, comme le souvenir d'une soirée trop arrosée. On parle de deux sœurs américaines, Mildred et Patty Hill, qui auraient écrit une chanson intitulée "Good Morning to All" à la fin du 19ème siècle. Magnifique! Sauf que... Happy Birthday a commencé à apparaître plus tard, avec des paroles légèrement différentes. Bref, c'est un peu le bordel, mais le résultat est là: une chanson qui a voyagé à travers le monde, plus vite qu'une rumeur croustillante.

Pourquoi "Happy Happy"?

Bonne question! Pourquoi répéter "Happy"? Est-ce une preuve de bonheur exacerbé? Une tentative désespérée de bien insister sur le caractère joyeux de l'événement? Ou simplement un manque d'inspiration flagrant? Le mystère reste entier. Personnellement, je penche pour la troisième option. Mais chut, ne le répétez pas.

Imaginez la scène: les sœurs Hill, autour d'une tasse de thé, essayant de trouver une rime à "Birthday". "Day"? "May"? "Pay"? Rien ne colle! Soudain, Patty s'exclame: "Happy! On va répéter Happy!" Et Mildred, résignée, acquiesce: "Happy Happy Birthday, soit. Au moins, c'est facile à retenir."

Les Dérives du Happy Happy

Avouons-le, le Happy Happy Birthday peut vite tourner au supplice. Surtout quand il est chanté par une chorale désaccordée, avec un enthousiasme débordant, et que la personne concernée est déjà rouge de honte. On a tous vécu ça. C'est un peu comme un marathon émotionnel. On commence en souriant, puis on grimace, et on finit par espérer secrètement que quelqu'un déclenche l'alarme incendie.

Et que dire des versions revisitées? Happy Birthday chanté par Marilyn Monroe (sublime!), par un groupe de heavy metal (terrifiant!), ou même par un enfant qui a avalé un ballon d'hélium (hilarant!). Les possibilités sont infinies. Vraiment infinies. On pourrait même imaginer une version rap, avec des paroles du genre: "Yo, Birthday, c'est ton day! On va kiffer ça grave, OK?"... Non, en fait, on ne va pas imaginer ça.

Conclusion (Avec un Clin d'Œil)

Alors, le Happy Happy Birthday, faut-il le brûler sur la place publique ou le vénérer comme une relique sacrée? La réponse est, bien sûr, entre les deux. C'est une chanson simple, parfois agaçante, mais toujours pleine de bonnes intentions. Alors, la prochaine fois que vous l'entendrez, respirez profondément, souriez (même si c'est un sourire crispé), et rappelez-vous que c'est l'intention qui compte. Et si vraiment vous n'en pouvez plus, vous pouvez toujours feindre un appel téléphonique urgent. On ne vous jugera pas. Sauf peut-être votre grand-mère. Mais elle, on l'aime quand même!